Accueil A la une 58e édition du Festival International de Hammamet : Olfa Ben Romdhane entre tradition et modernité

58e édition du Festival International de Hammamet : Olfa Ben Romdhane entre tradition et modernité

 

Une prestation phare a marqué la 2e soirée de la 58e édition du Festival international de Hammamet, qui s’est déroulée en musique. La scène de l’amphithéâtre a accueilli Olfa Ben Romdhane, une voix tunisienne de renommée. La date du 6 juillet lui a été consacrée.

Le concert s’est déroulé sous la direction du maestro Youssef Belheni. Olfa Ben Romdhane a présenté un répertoire original avec ses propres chansons, tout en ponctuant sa performance de tarab. Des morceaux connus ont conquis son public, toujours fidèle au rendez-vous. Les spectateurs mélomanes ont afflué, pris place, et attendu impatiemment l’artiste. A 22h05, l’heure était à la chanson tunisienne et arabe.

Une vingtaine de virtuoses ont pris possession de la scène avant l’apparition tant attendue de la star. Youssef Belheni a entonné des airs rythmés annonciateurs d’une atmosphère festive prometteuse. Olfa Ben Romdhane, d’une allure élancée, a aussitôt électrisé le public grâce à une présence scénique remarquable.

«C’est toujours un plaisir de vous retrouver dans ce lieu exceptionnel et magique. Je suis reconnaissante à l’équipe du FIH et à mon public si fidèle !». Des remerciements exprimés après sa chanson «As’haab». Une chanson inaugurale qui a plongé le public dans son univers durant plus de 2 heures de live.

A un moment, le tarab a pris le dessus, faisant référence à Najat Essaghira à travers un de ses classiques. Le pianiste Mehdi Mouelhi s’est joint à la chanteuse tunisienne sur scène, et des enfants, vêtus de leurs kufiyyeh, se sont également mis à chanter pour rendre hommage, en chœur, à la Palestine. Un moment émouvant qui n’aurait pas été possible sans la chorale Sidi Sami.

Applaudissements et danses ont accompagné le reste de ses chansons. La troupe de chorégraphie moderne «Urban Dance» a sublimé le public sur des rythmes du musicien Hamdi Mhiri. Une chorégraphie qui a ajouté du peps à la performance.

Ses fans ont été captivés par ce tournant dansant qu’a pris la soirée. «Jrit w Jarrit» a particulièrement fait danser le public. Olfa Ben Romdhane, dans sa robe rose, n’est pas passée inaperçue à l’écran de la télévision nationale et en live.

Le concert d’hier soir dimanche 7 juillet était lui aussi complet, tout comme ceux d’Amina Fakhet, Ramy Ayach, Carole Samaha et Aziz Jebali. Hammamet rayonnera en musique et en arts jusqu’au 3 août 2024.

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